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santé connectée

lundi 11 avril 2016

Le livre blanc de la santé connectée

Le livre blanc proposé par la société "withing" à consulter ici

quelques questions sont abordés dans ce document :
La santé connectée :
• Comment impacte-t-elle la pratique médicale ?
• Améliore-t-elle la santé des utilisateurs ?
• Faut-il adapter l’organisation du système de soins à ces évolutions ?

un extrait :
"Home telemonitoring et diabète
Les solutions de telemonitoring des patients diabétiques depuis leur domicile ont montré leur capacité à réduire significativement le taux d’hémoglobine glyquée. Une méta-analyse de 7 études randomisées de patients diabétiques de type II comparant les soins usuels à une gestion faisant appel aux nouvelles technologies de communication comprenant une télétransmission de la glycémie a mis en évidence une diminution moyenne de l’hémoglobine glyquée de 0,5% (1). Une étude avec un coaching par téléphone mobile a permis une réduction de l’hémoglobine glyquée de 1,2% au terme de 12 mois (2) – rappelons que selon les données de l’étude UKPDS, une réduction de 1% du taux d’hémoglobine glyquée permet une diminution de 14% du risque relatif de mortalité toute cause, de 14% du risque d’infarctus du myocarde et de 37% des complications microvasculaires. Au-delà de la transmission des données biologiques, les solutions mobiles peuvent incorporer des programmes éducatifs conformes aux recommandations. Par ailleurs, des initiatives de connexion directe aux dossiers médicaux sont en cours d’expérimentation."
(…) La m-santé et les objets connectés qui en sous-tendent l’usage ne vont pas simplement impacter la médecine, mais bien le parcours de soin dans sa globalité, et par là même le positionnement de l’assurance maladie ou des assureurs complémentaires, privés, mutualistes ou les institutions de prévoyance. Ce livre blanc a pour objectif d’illustrer et de détailler le basculement engendré par la m-santé en général et les objets connectés en particulier. Dans ce nouveau paradigme, on s’intéresse aux individus sains, non pas tant avec l’objectif de les guérir ou de les préserver d’une maladie que pour leur permettre une gestion optimale de leur santé, en fonction d’une évaluation continue de leur état. La médecine se dédouble selon les deux versants qui la constituent depuis l’antiquité : Hygiée (la prévention) et Panacée (le traitement). La division n’est pas nouvelle. Mais la prévention et la détection précoce disposent de nouveaux outils qui lui permettent de modifier en profondeur les pratiques. La m-santé et les objets connectés provoquent une deuxième révolution, celle du Big Data. Ils génèrent pour l’individu et la collectivité une masse de données inédite, qui crée de nouveaux savoirs. Cela change le paradigme même de la donnée de santé, dont la valeur réside dans le partage et la mutualisation. La constitution d’immenses bases de données sur l’activité physique, le poids, la tension de populations qui se suivent volontairement, et qui accepteraient de partager leurs données à des fins de recherche, peut faire progresser la recherche médicale de façon considérable. L’analyse de ces données donnera son plein potentiel pour autant qu’elles pourront être croisées avec d’autres sources, par exemples issues de la Sécurité Sociale… »

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