quelques questions sont abordés dans ce document :
La santé connectée :
• Comment impacte-t-elle la
pratique médicale ?
• Améliore-t-elle la santé des
utilisateurs ?
• Faut-il adapter l’organisation
du système de soins à ces évolutions ?
un extrait :
"Home telemonitoring et diabète
Les solutions de telemonitoring
des patients diabétiques depuis leur domicile ont montré leur capacité à
réduire significativement le taux d’hémoglobine glyquée. Une méta-analyse de 7
études randomisées de patients diabétiques de type II comparant les soins
usuels à une gestion faisant appel aux nouvelles technologies de communication
comprenant une télétransmission de la glycémie a mis en évidence une diminution
moyenne de l’hémoglobine glyquée de 0,5% (1). Une étude avec un coaching par
téléphone mobile a permis une réduction de l’hémoglobine glyquée de 1,2% au
terme de 12 mois (2) – rappelons que selon les données de l’étude UKPDS, une
réduction de 1% du taux d’hémoglobine glyquée permet une diminution de 14% du
risque relatif de mortalité toute cause, de 14% du risque d’infarctus du
myocarde et de 37% des complications microvasculaires. Au-delà de la
transmission des données biologiques, les solutions mobiles peuvent incorporer des
programmes éducatifs conformes aux recommandations. Par ailleurs, des
initiatives de connexion directe aux dossiers médicaux sont en cours
d’expérimentation."
(…) La m-santé et les objets
connectés qui en sous-tendent l’usage ne vont pas simplement impacter la
médecine, mais bien le parcours de soin dans sa globalité, et par là même le
positionnement de l’assurance maladie ou des assureurs complémentaires, privés,
mutualistes ou les institutions de prévoyance. Ce livre blanc a pour objectif
d’illustrer et de détailler le basculement engendré par la m-santé en général
et les objets connectés en particulier. Dans ce nouveau paradigme, on
s’intéresse aux individus sains, non pas tant avec l’objectif de les guérir ou
de les préserver d’une maladie que pour leur permettre une
gestion optimale de leur santé, en fonction d’une évaluation continue
de leur état. La médecine se dédouble selon les deux versants qui la
constituent depuis l’antiquité : Hygiée (la prévention) et Panacée
(le traitement). La division n’est pas nouvelle. Mais la prévention et la
détection précoce disposent de nouveaux outils qui lui permettent de modifier
en profondeur les pratiques. La m-santé et les objets connectés provoquent une
deuxième révolution, celle du Big Data. Ils génèrent pour l’individu et la collectivité
une masse de données inédite, qui crée de nouveaux savoirs. Cela change le
paradigme même de la donnée de santé, dont la valeur réside dans le partage et
la mutualisation. La constitution d’immenses bases de données sur l’activité
physique, le poids, la tension de populations qui se suivent volontairement, et
qui accepteraient de partager leurs données à des fins de recherche, peut faire
progresser la recherche médicale de façon considérable. L’analyse de ces
données donnera son plein potentiel pour autant qu’elles pourront être croisées
avec d’autres sources, par exemples issues de la Sécurité Sociale… »
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